Le contexte d’une querelle qui dure :
🏛️ Pour rappel, au mois de septembre 2021, le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti annonçait l’ouverture, à l’horizon 2027, d’une nouvelle prison capable d’accueillir 700 détenus à Magnanville afin de lutter contre la surpopulation carcérale. Deux hypothèses s’étaient alors dégagées tandis que la population était vent debout contre le projet : un site à 1 kilomètre de la ville près du village de Soindres, et un autre à seulement 150 mètres du lycée Léopold Sédar Senghor.
📋 En 2022, un groupe de travail s’était formé pour proposer des alternatives au projet proposé par l’État, aux côtés de parlementaires et d’élus du territoire. Des alternatives s’appuyant sur le cahier des charges de l’APIJ (Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice, ndlr) selon des axes forts : la mobilité, les terres agricoles et la proximité avec les habitations.
🔀 En avril 2023, l’APIJ écartait ces propositions lors d’un quatrième comité de pilotage et se concentrait finalement sur deux implantations : l’une (dit « site 1 ») au plus près des maisons et du lycée Senghor, et l’autre (dit « site 2 ») à 200 mètres du quartier pavillonnaire, au milieu des champs.
🗞️ Le 24 février dernier, le Maire de la commune a finalement appris, par voie de presse, que l’État aurait décidé de valider le site 1, provoquant une opposition claire – aussi bien sur le fonds que sur la forme.
>> Cette situation met en exergue le combat mené par notre association Territoires & Prisons depuis 2021 : les collectivités territoriales et leurs élus locaux sont trop souvent les grands absents de la définition des politiques publiques en matière carcérale !
Nous appelons à un véritable dialogue. Fédérons-nous : https://lnkd.in/ehM7DNUp 💻
🗣 Philippe Benassaya, Président de l’association
👥 Avec Olivier Corzani, Caroline ABADIE, Christian Coupez, Alain AUZET, Nicolas Caen-Duplissy, Michel LABARDIN, Richard Strambio.